LEE UFAN – Château de Versailles

Lee Ufan – Château de Versailles. Octobre 2014

Visite au château de Versailles et découverte des installations de l’artiste Sud Coréen Lee Ufan (né le 24 juin 1936 à Haman Gun).

Commissaire d’exposition : Alfred Pacquement.

IMG_1274Nous avons d’abord commencé par le « mur de coton », seule oeuvre de l’artiste se trouvant à l’intérieur du château sous le lustre Gabriel des frères Bourroulec, à vous de juger…

Puis nous nous retrouvons devant la grande Arche et son tapis d’acier, pour moi  cet arc en acier encadre le Château ou le parc selon l’endroit où nous nous plaçons, le tapis d’acier est une scène où les acteurs évoluent à leur guise. Lee Ufan nous autorise à rentrer dans le tableau, et d’ailleurs il le souhaite.

Lee Ufan – Château de Versailles 2014

IMG_1303« Four sides of messengers »

Les oeuvres acier et pierres se suivent et se méritent.

IMG_1337Mais la révélation se trouve dans le bosquet de l’Etoile au bout d’un labyrinthe d’allées, nous sommes éblouis par un paysage lunaire « Relatum – L’ombre des Etoiles », sept pierres soit sept étoiles seraient tombées du ciel et se retrouveraient dans ce bosquet, entouré de parois d’acier, les ombres naturelles et peintes des pierres et également celles des spectateurs se mêlent sous nos yeux..

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Toute la poésie, la sensibilité de l’artiste devient évidente à ce moment précis de notre découverte des étoiles.

IMG_1319Dans cette visite, je voulais signaler également au passage la beauté du bosquet des bains d’Apollon aménagé en grotte  par Hubert Robert sous Louis XVI avec les groupes sculptés par Girardon,  » Louis XIV en Apollon servi par les nymphes  » t deux autres groupes sculptés splendides.

Lee Ufan – Château de Versailles

Un commentaire

  • thegazeofaparisienne

    Les photos sont impressionnantes, en particulier l’espace l’Ombre des étoiles : sa présence minérale, lumineuse et réfléchissante fait penser à un grand lac salé de l’Afrique orientale. Des êtres humains, emmitouflés dans de longs manteaux, s’approchent avec crainte et respect de ces grands blocs monolithiques, restes d’une civilisation de Géants disparus, tombés du Ciel comme dans les mythes théogoniques. Jeu des ombres et de la lumière blanche, de la neige, du sel et du soleil : tout suggère le sentiment d’ailleurs et un beau moment de coïncidence avec le nouvel opus de Christopher Nolan (Interstellar).

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