Cette chère Niki, franco-américaine, si belle et si fantaisiste, sa grande histoire d’amour avec Jean Tinguely (1925-1991)..

Mannequin pour Vogue, Harper’s Bazar, elle posa pour de nombreuses couvertures et, plus tard, dans sa carrière d’artiste, elle prenait grand soin de son image.

Géniale son invention des tableaux-tirs qui la fera connaître, habillée d’une combinaison blanche et armée d’une carabine, elle tire sur un tableau recouvert de plâtre  cachant des sachets de peinture et entraînant des coulées de peinture.

Qui voulait-elle assassiner avec ses « shooting painting » ? Dad  ? Son père avait abusé d’elle quand elle était enfant.

Sur sa petite moto, elle n’hésitera pas à tirer également sur les masques de Mao, Kroutchev, Kennedy, Castro et pourquoi pas De Gaulle !! Voir l’impressionnante toile intitulée « King Kong », 1963.

« J’imaginais la peinture se mettant à saigner. Blessée de la manière dont les gens peuvent être blessés. Pour moi la peinture Niki de St Phalle

J’ai adoré cette rétrospective, les mariées extravagantes, les Nanas qui dansent, manifestent, défendent les droits de l’homme et prennent le thé!

« They eat, and eat, and eat… »Niki de St Phalle

Florence Briat-Soulié

http://www.franceculture.fr/emission-une-vie-une-oeuvre-niki-de-saint-phalle-2014-09-27

Niki de Saint Phalle (1930-2002)
Grand Palais du 17 septembre au 2 février 2015