🇰🇷 Journal de voyage en Corée du Sud

BUSAN – SÉOUL – GWANGJU

Patrimoine, nature, artistes, musées et cuisine au menu avec en fin d’article toutes les adresses pour un voyage inoubliable en Corée du Sud !

Gyeongbokgung Palace

Partir en Corée du Sud, dépaysement total, la langue, l’alphabet (Hangeul) inventé en 1443 par le roi Sejong, l’architecture qui oscille entre traditionnel et très moderne, la cuisine, tout est très différent et exotique dans le grand sens du terme, sauf pour le train identique à notre TGV, le nom de la compagnie Korail ne s’invente pas et l’on y retrouve les décors de Roger Talon et les sèche-mains Noirot ! En Corée du Sud, l’Européen connaît l’expérience du grand décentrement du Monde : l’Europe n’est plus le pivot de notre système de pensée. Les grandes étapes de la chronologie occidentale qui structurent notre logiciel disparaissent : 1453 ou 1492 ne sont plus les césures fondatrices et les soubresauts de l’Europe lointaine ne sont pas évoqués. Ici le coeur du Monde bat à un autre rythme.

A peine arrivée je suis prise par cette effervescence, ce dynamisme qui sensibilise les coréens, une envie d’aller de l’avant que rien ne semble arrêter depuis 40 ans. Malgré (ou en dépit) de leur position au coeur du chaudron géostratégique de l’Asie-Pacifique, entre le Japon et la Chine, ce pays, qui a connu la seule guerre chaude de la Guerre froide, la guerre de Corée avec plus d’un million de morts, et qui porte encore les stigmates de la séparation entre les deux Corées, est d’une énergie et d’une modernité époustouflantes tout en s’attachant à ses traditions.

Les Coréens partent très souvent en week-end et les places de trains et bus sont prises d’assaut, à peine descendue de l’avion, je repars vers la côte sud du pays à Busan.

BUSAN

Plage – Busan

Lee Ufan 이우환 à Busan, Corée du Sud au Busan Museum of Art 메뉴닫기 .

En France, l’artiste coréen est très connu, on a pu le découvrir à Versailles lorsqu’il a investi en 2014 parc et château avec ses oeuvres monumentales, un très beau souvenir pour moi ! Il y a un an à Arles, était inaugurée la fondation Lee Ufan dans un très bel hôtel particulier restauré par l’architecte Tadao Ando, grand ami de l’artiste. A Busan le Space Lee Ufan a été construit en 2015, un lieu zen dessiné par l’artiste, une œuvre d’art totale.

Lee-Ufan. à gauche : Discussion, 2013 . Plaques en métal et pierres. à droite : Relatum : Inside-Outside, 2016. Plaque en acier et pierre.Space Lee Ufan – Busan Museum of art


Tout est conçu pour une immersion dans l’œuvre de l’artiste coréen Ee-Ufan, prononcer sans le « l », Busan est sa région de naissance. On est ému et émerveillé par tant de beauté et de précision devant ses peintures, sculptures à l’intérieur et l’extérieur du musée.
Les sculptures du jardin se détachent sur cette façade de l’immeuble en forme de rectangle noir comme une toile ou un fond utilisé par un photographe devenant ainsi un réceptacle pour accueillir ces formes posées sur l’herbe sèche couleur sable. De l’intérieur la façade est totalement transparente et devient une ouverture lumineuse vers le parc.

무라카미 다카시 – Lee Ufan and His Friends IV – TAKASHI MURAKAMI : MurakamiZombie


MurakamiZombie est le titre de l’exposition terminée depuis ma visite. Deux univers très différents se côtoient en ce moment dans ce musée d’art contemporain de Busan où se trouve le Space Lee Ufan.
Celui de Murakami, violent sous une couverture très ludique et celui de Lee Ufan zen au contraire, très apaisé.

TAKASHI MURAKAMI. Ms. Flower and Her Children, 2019. 400 x 233,3 cm. Courtesy of the artist and Perrotin

L’artiste japonais Takashi Murakami est fascinant, ce cynisme avec lequel il décrypte notre monde est très déroutant. Des couleurs vives trompeuses, une scénographie ludique où apparaissent les icônes de notre époque Mickey & cie.

Il démantèle cette culture Kawaii où tout parait « mignon » très «Hello Kitty ».
Murakami rend un hommage très inattendu à Francis Bacon qu’il admire avec ce triptyque s’inspirant de la « Seconde version du triptyque de 1944, 1988 »

Le temple de Haedong Yonggungsa

Changement de décor, retour aux traditions, aux paysages de rêve , aux cars de touristes et marchands de pacotilles, impossible de visiter Busan sans voir le temple Haedong Yonggungsa, idéalement situé sur les rochers en bordure de mer du Japon, appelée « mer de l’Est » en Corée du Sud (동해) et « mer orientale de Corée » en Corée du Nord (조선동해). Le temple construit en 1376 sous la dynastie de Goryeo, fut détruit comme la plupart des temples et palais de Corée du Sud, au moment des invasions japonaises au 16e siècle . Il a été entièrement reconstruit en 1930. Toute l’architecture et l’agencement des lieux est empreint de symboles bouddhiques comme cent huit marches pour les cent huit étapes vers la spiritualité et évidemment de nombreuses représentations de Bouddha dont on vient de fêter la naissance.

Yonggungsa – Temple au bord de la mer à Busan

A Busan, il y a ce village étonnant multicolore Gamcheon, à flan de montagne, au bord de la mer, construit dans les années 30 avec ses maisons comme des legos collées les unes contre les autres.
Très touristique, les visiteurs viennent prendre la pose tout au long du parcours jalonné d’étapes spécialement conçues pour se faire photographier, celle avec le Petit Prince a beaucoup de succès ! Il y a aussi les escaliers à décor de couvertures de livres.
Le festival du cinéma de Busan est très connu, le plus important d’Asie, de nombreux acteurs français sont venus et ont laissé comme à Hollywood l’empreinte de leurs mains. 남학산성 수어장대

Gamcheon culture village – Busan

SEOUL

Retour à la capitale Séoul

Palais de Gyeongbokung

Séoul, visite des palais royaux, Gyeongbokgung Palace et Changgyeonggung Palace avec leurs jardins ornés de tous ces cerisiers en fleurs, des ifs centenaires, le temple sanctuaire de Gyeongbokgung shrine avec le chemin des ancêtres… La ville est entourée de montagnes.

Palais de Changgyeonggung

Etape sensation à Namhansanseong

Vue sur la muraille du poste de commandement Sueojangdae construit en 1624

Il suffit de prendre un métro et un bus et on se trouve en pleine campagne, sur le site de la forteresse de Namhansanseong, sur le chemin, je rencontre un moine qui m’offre un bracelet, puis après quelques marches, je me promène sur la muraille avec une vue imprenable sur Séoul il n’y a juste qu’à attendre le coucher du soleil en espérant que le ciel soit clément.

Poste de commandement Sueojangdae construit en 1624


Tout en haut de la montagne le long de cette muraille qui continue à perte de vue, nous découvrons le poste de commandement Sueojangdae construit en 1624 avec tous ses attributs de l’architecture traditionnelle. Namhaksanseong a été inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l’Unesco en 2014, ce poste de commandement a également été reconnu pour sa valeur universelle exceptionnelle en tant que partie intégrante du patrimoine de la forteresse.

Artisanat, art, architecture… Arumjigi Culture Keepers Foundation 

Hambok – Tenue traditionnelle

Arumjigi avec le soutien de Hermès a chargé des artisans de produire des répliques d’objets se trouvant dans le palais de Gyeongbokgung , de la dynastie Joseon (1392-1910) et plus particulièrement ceux de la salle du conseil du roi appelée Sajeongjeon, en utilisant des techniques artisanales traditionnelles. Ces objets royaux ont été fabriqués à la main par des artisans reprenant les pratiques anciennes du travail du bois, de la laque, de l’artisanat du métal, de l’incrustation de ficelles ornementales en argent ou en or et de l’artisanat du nœud. C’est aussi l’art d’associer les tissus, les couleurs des tenues traditionnelles le Hambok, d’ailleurs si vous louez ce costume comme j’ai pu le remarquer très courant à Séoul, les entrées des palais sont gratuites !

Le parasol rouge (hongyangsan) destiné à protéger le monarque du soleil et l’éventail bleu (ch΄ŏngsŏn) représentaient les principaux ornements décoratifs – Arumjigi Culture Keepers Foundation .

Université des femmes EWHA par l’architecte Dominique Perrault

Retour au contemporain avec cette impressionnante architecture de l’université des femmes EWHA 이화여자대학교 creusée dans le sol par Dominique Perrault, l’architecte de la Bibliothèque Nationale de France dans le 13e arrondissement à Paris.
Et comme toujours, architectures contemporaine et traditionnelle se côtoient dans Séoul, hanok (maisons traditionnelles) et immeubles ultra modernes ou moins !

EWHA – Université des femmes – Architecte Dominique Perrault

Musée d’art moderne Séoul – Exposition Lee Jung Seop

L’exposition Lee Jung Seop (1916-1956) au Musée national d’art moderne et contemporain de Corée (MMCA) à Séoul a été l’évènement artistique de la saison pendant mon séjour. Cet événement s’inscrit dans une série d’expositions des dons de Lee Kun-hee, le défunt PDG du groupe Samsung tant l’art, le mécénat et la réussite des industriels coréens, les chaebols, sont indissiocables au pays du Matin calme. L’itinéraire de l’artiste épouse tous les bouleversements de la Corée moderne :  il naît alors que la Corée est une colonie japonaise et que le colonisateur s’attache à éradiquer la culture coréenne, lui-même étudie au Japon et épouse une Japonaise et il doit survivre pendant les horreurs de la Guerre de Corée. Pour protéger sa famille et ses enfants, ils s’exilent au japon : il ne les reverra plus jusqu’à sa mort et ce déchirement inspire toute son oeuvre créatrice. Il est le symbole de l’artiste maudit : son art le fait à peine vivre, ses gains sont maigres et l’éloignement avec sa femme et ses enfants le fait sombrer dans la dépression et l’alcoolisme. Une sorte de van Gogh coréen si la comparaison peut faire sens. Très influencé par l’art traditionnel coréen, dans une période où les symboles sont impitoyablement réprimés par l’occupant japonais (1910-1945), il est également influencé par le fauvisme et ses couleurs primitives.  Ses formats sont réduits en raison de la pénurie et du coût des toiles, il s’attache au dessin, enrichi ou calligraphié par des caractères japonais.

Musée d’art moderne – Exposition de l’artiste coréen Lee Jung Seop.(1916-1956) Famille et la première neige, 1950. huile sur papier, 32 X 49,5 cm. MMCA Lee Kun hee collection

Les peintures à l’huile, les dessins et les cartes postales évoquent le désespoir de Lee Jung-seop pour sa famille et témoignent de sa lutte désespérée pour surmonter une période difficile, avec une famille à charge pendant la guerre de Corée (1950-1953). La famille a vécu une période d’errance pendant toute la guerre de Corée jusqu’à la décision de l’expatriation au Japon, l’artiste restant seul en Corée du Sud. Les peintures sur papier d’aluminium des paquets de cigarette sont l’un des éléments phares de l’exposition. Ce médium pauvre est réutilisé selon la technique du dessin au pochoir. Sur du papier aluminium récupéré sur des emballages de cigarettes, Lee Jung Seop créait des contours à l’aide d’un crayon en acier ou d’un clou en appuyant sur le papier aluminium ; il utilisait ensuite du pigment ou de l’encre de couleur terre d’ombre qu’il frottait avec du coton ou un morceau de tissu pour faire ressortir les contours. Les peintures sur papier d’aluminium sont devenues l’une des œuvres uniques et significatives de sa carrière. 

Les peintures à l’huile réalisées par Lee Jung Seop dans les années 1950 évoquent les moments passés avec sa famille sur l’île de Jeju et à Busan et véhiculent les émotions de solitude et de tristesse de l’artiste. L’oeuvre elle-même symbolise la séparation entre les deux Corées : l’exposition est centrée sur la période des années 1940 et 1950 mais l’essentiel des œuvres des années 1940 sont restées en Corée du Nord, confiées à sa mère à Wonju, avant de venir à Busan avec sa femme et ses fils pendant la guerre de Corée.

Lee Jung Seop Letter to my wife, 1954

National Museum of Korea

Kind Saw leaf zelkova. 450 ans. Provenance : Gongju-si, Chungcheongnam-do. Musée National de Corée


Un jour de pluie, une journée dans ce musée immense ouvert dans les années 2000 s’impose. Sur place toute l’histoire de la porcelaine est représentée par des magnifiques pièces des céladons de la dynastie Goryeo (918-1392), la première dynastie nationale qui a réalisé l’unification des Trois Royaumes et a donné son nom à la Corée, au vase « Moon » dynastie Joseon (1392-1910) du 17e siecle, d’un blanc éclatant et trésor national.

Bouddha assis. Royaumes du Sud et Nord. Periode (unifiée Silla), 8/9e siècles. Métal.

C’est aussi un défilé des bouddhas imperturbables dans leur pose de méditation et encore une copie du trône royal de la dynastie Joseon avec son paravent du soleil, de la lune et des cinq pics, je n’ai pas réussi à savoir si il y en avait un d’origine, peut-être celui du National Palace Museum of Korea, à vérifier ! Le lieu est vraiment très agréable, je vous recommande le salon de thé au dernier étage ou aussi le restaurant traditionnel du rez-de chaussée. Comme souvent en Corée, le lieu est un écrin ultra-moderne et contemporain qui abrite les trésors nationaux de l’histoire de la Corée.

Musée National de Corée- Vase lune / Moon jar – Porcelaine blanche. Dynastie Joseon, 17e siècle.Trésor National

Miguel Chevalier, Ara Art Center

Jusqu’au 11 février 2024

Miguel Chevalier. Magic carpets, 2023. generative and interactive VR installation

L’artiste Miguel Chevalier n’en est pas à sa première visite coréenne, il y a quelque temps, il avait eu une exposition sur l’ile de Jegu. Cette fois-ci il investit la totalité du bâtiment, ses oeuvres sont complètement interactives, les visiteurs se font prendre dans ses filets, ils font bouger les lignes, les formes, en deux, trois dimensions. Miguel Chevalier ne s’interdit absolument rien et le lieu est à la mesure de sa créativité artistique. Pionnier de cet art informatique, il va même jusqu’à créer son Jardin de plantes numérique et virtuel, dans une immense Orangerie de cinq étages.

Vue de l’exposition Miguel Chevalier – Fractal Flowers (seeds and garden) jusqu’au 11 février 2024 Ara Art Center, Séoul

On a pu voir son herbier imaginaire au Louvre lors de l’exposition des Choses, ici les fleurs tropicales apparaissent, l’image devient réalité. Le spectateur est confronté à un Herbarium géant, où les fleurs et les plantes se déploient et réagissent en interaction avec le visiteur. Le sentiment très étrange s’instille dans votre esprit d’être le passager d’une arche de Noé interstellaire, embarqué avec graines virtuelles qui génèrent des représentations végétales par des programmes d’intelligence artificielle : la frontière anthropologique entre le biologique et le virtuel s’abolit. Nous sommes presque dans le transhumanisme, ce qui ne surprendra pas chez le directeur artistique de l’exposition fondatrice Artistes & Robots (Grand Palais – 2018).

« Mes jardins virtuels utilisent des algorithmes génétiques empruntés à la biologie, qui me permettent de créer des univers de vie artificielle, des effets de croissance, de prolifération et de disparition »

Miguel Chevalier – entretien dans l’Usine nouvelle – décembre 2014

Ara Art Center – 26 Insadong 9-gil, Gyeonji-dong, Jongno-gu, Seoul

Dernier jour, dernière promenade, dernière émotion, de la poésie du côté de chez Manhae « à la recherche du bœuf perdu »,

Sanctuaire de Daeseongjeon qui appartenait à l’école confucéenne locale de Najuhyanggyo. ⁨Université Sungkyunkwan⁩, ⁨Seoul⁩.

Un premier arrêt dans le sanctuaire de Daeseongjeon qui appartenait à l’école confucéenne locale de Najuhyanggyo créée la 7e année du règne du roi Taejong (1407). Dans la première cour se trouve un arbre ginkgo de plus de 500 ans, magnifique qui règne, immobile dans ce lieu.

Deuxième étape, émotion avec la visite de la maison du poète, écrivain, indépendantiste et farouche patriote, Han Yong-un (1877-1944) mort dans la prison de Seodaemun (cette prison est devenue un musée et symbole de la résistance coréenne contre l’invasion japonaise ) en avril 1937. Manhae était son nom de plume.
Le nom de la maison signifie « à la recherche du bœuf perdu », et vient d’un conte bouddhiste qui compare la recherche d’un bœuf à un voyage spirituel vers la recherche de l’illumination.

Maison du poète Manhae (1878 – 1937)

Des émotions qui donnent très faim ! sur le chemin à la recherche d’un délicieux déjeuner composé de Bibimbap au riz sauvage dans une vaisselle en céramique très belle et boisson coréenne traditionnelle le Makgeolli.

Bibimbap / 선동 보리밥 (voir adresse J9 fin article)

La dernière visite d’un Hanok celui de l’historien d’art Choi Sunu qui a participé activement à préserver le patrimoine culturel coréen, il fut le 4e directeur du musée national de Corée (1974 ~ 1984) . C’est une maison typique de la province de GyeongGi. L’extérieur de la maison a la forme de la lettre coréenne “m”. L’aile intérieure a la forme de la lettre coréenne “7”. L’aile extérieure a la forme de la lettre coréenne “L”.

Hanok de l’historien d’art Choi Sunu

Gwangju

Dernier week-end à la 14e Biennale de Gwangju

Gwangju

Prendre le Korail direct ou le bus vers Gwangju pour sa 14e biennale d’art contemporain qui a ouvert ses portes début avril.

Puis faire un tour dans les marchés, magasins, découvrir la mode coréenne et faire l’acquisition d’un petit gilet noir et blanc tricoté à décor de camélias, une autre fleur nationale, voir la vue sur la ville du haut de la terrasse du belvédère.

Musée national de Gwangju
Bouddha,pierre Bodhisattva, Arhats


Découvrir les musées les antiques au musée national de Gwangju, l’exposition de Bak Kyung Hoon 박 경 훈 au Gwangju Museum of Art en mémoire du soulèvement de Jeju en 1948-1949, 4-3 The struggle for memory.
Et visiter un quartier très pittoresque celui entièrement dédié aux pingouins.

Vue de l’exposition de Bak Kyung Hoon – Gwangju Museum of Art

Spécialités culinaires coréennes

Avant de terminer quelques mots sur la cuisine coréenne plutôt très bonne, faire attention car très épicée ! bibimbap, Soba, wonton raviolis 완당, soupes, malatang (nom d’une épice), gimbab, bingsu, makgeolli (boisson fermentée)


Adresses et récapitulatif voyage en Corée

Deux saisons très agréables pour voyager en Corée du Sud au printemps au moment des cerisiers en fleurs ou à l’automne en octobre les couleurs sont très belles.

Busan

Raviolis maison : 18번완당집 – 부산 중구 비프광장로 31

Poisson : 남해횟집 – 부산 중구 자갈치로48번길 3

Gwangju

Seoul

J1

Pour visiter les 4 palais, le temple et le Jardin Secret acheter un pass pour 10,000 won (7 euros)

  • Palais Gyeongbokgung (경복궁) / le trône royal de la dynastie Joseon
    le paravent du soleil, de la lune et des cinq pics.
  • Jongmyo shrine (종묘) – 157 Jong-ro, Jongno-gu, Seoul – ****(visites guidées 10h/12/14/16)
  • Ara Art Center – Miguel Chevalier Digital Beauty,- 26 Insadong 9-gil, Gyeonji-dong, Jongno-gu, Seoul
  • Café : 감꽃당 – 서울 종로구 돈화문로11다길 38
  • Dîner : 치앙마이방콕 – 서울 종로구 돈화문로11다길 40

J2

  • Promenade sur les bords de la rivière Han
  • Cerisiers en fleurs en mars – 서울 마포구 희우정로 47
  • dîner (Malatang) : 라화쿵부 망원점 – 서울 마포구 월드컵로13길 70 1층 좌측호

J3

  • Déjeuner : 꽃밥에피다 – 서울 종로구 인사동16길 3-6
  • Les meilleurs bingsu du monde : 삼청빙수 – 서울 종로구 삼청로 84-1 / Samcheong Bingsu 84-1 Samcheong-ro, 삼청동, Seoul, South Korea
  • Palais Unhyeongung
  • Bukcheon Hanok village
  • Palais Changgyeonggung
  • Marché : 독립문영천시장 – 서울 서대문구 통일로 189-1 영천시장

J4

  • MMCA (National Museum of Modern and Contemporary Art, Korea)30 Samcheong-ro 5-gil, Jongno-gu, Seoul
  • Lotte tower – 300 Olympic-ro, Songpa-gu, Seoul
  • Namhansanseong (forteresse) Vue imprenable sur Séoul des remparts- 661 Sanseong-ri, Namhansanseong-myeon, Gwangju-si, Gyeonggi-do

J5

  • Déjeuner : 보리밥, 영양솥밥 전문 adresse
  • Ewha University – 52 Ewhayeodae-gil, Seodaemun-gu, Seoul
  • Dîner : 김가네김밥 종각점 – 서울 종로구 삼봉로 95 종로1가 대성 스카이렉스

J6

  • Bukcheon Hanok village
  • 서촌 – Seochon hanok village

J7

J8

J9




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