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Save the date 30/04/2018

 

Après quelques journées printanières et la lecture de la biographie de Françoise d’Origny, retour à Paris.  Les mains dans les poches, je file au Palais de la mode à Galliera pour le défilé  haute couture de Martin Margiela.  Une touche de rouge à lèvre et un petit ou plutôt un grand tour au Grand Palais pour regarder les peintures  musicales de František Kupka. Cannes approche et si comme moi vous êtes nostalgiques des films Vacances Romaines, Diamants sur Canapé, My Fair Lady, Jolie Frimousse alors enchérissez ! Je n’oublie pas les jeunes artistes de la 63e édition du Salon de Montrouge qui a ouvert ses portes pour un mois, à ne pas rater.

František Kupka (1871-1957) . Des notes de piano dans un étang à l’orphisme, je pense à Sonia et Robert Delaunay… Très pittoresque les gigolettes et les mecs que l’artiste peint dans ses premières années à Paris. Une exposition à voir pour découvrir ce peintre oublié, grand pionnier de l’abstraction.

« Je peins, oui, mais seulement des conceptions (…), des synthèses, des accords. » lettre de Kupka à Josef Svatopluk Machar, 1905

21 mars – 30 juillet 2018

https://www.grandpalais.fr/fr/evenement/kupka

C’est une évidence, Martin Margiela a du style ! le couturier nous invente des tenues parfois pratiques comme « les mains dans les poches »,   rend hommage aux anciens et invente une veste cheveux  « hommage à Sonia « , dessine de drôles de souliers des « Tabi » celles-ci taguées, sont un souvenir de  l’exposition  « Le Monde selon ses créateurs » de 1991 au MAD où le très jeune créateur avait été invité.   . Je pioche ma tenue préférée et je file…

3 mars – 15 juillet 2018

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C’était au siècle dernier, un beau château, un beau mariage , de grands horizons ,   des  bals mythiques, mais aussi la guerre .  Un temps proustien , où  la jeune Françoise d’Origny  était reçue par la Comtesse Greffhule. Notre héroïne  vit  la fin d’un monde englouti dans la mondialisation à l’aube des  nouvelles technologies.

Une vie que nous raconte Francoise d’Origny  , la fin d’un temps qui n’est pas sans nous rappeler le roman noir de Maurice Druon “Les Grandes familles  – La fin des hommes”.

Françoise d’Origny- Ces jours qui ne sont plus Editions Fauves

Nous étions en 1954, rien n’avait changé en notre absence et nous reprîmes notre vie comme devant (…) J’étais heureuse de remettre mes bottes, ma tunique, de remonter à cheval, de retrouver les forêts et les débuchés en Sologne, en alternance avec les grâces et les vanités des soirées parisiennes(…) J’avais une santé de fer, je pouvais conduire deux cents kilomètres pour rejoindre à temps un rendez-vous de chasse, rester à cheval des heures durant, quelque fussent les conditions météorologiques, reprendre la voiture et deux cents kilomètres plus loin, me plonger dans un bon bain chaud, enfiler une robe (…) et m’en aller terminer la soirée à « L’Eléphant blanc », qui était la boîte de nuit à la mode et y danser le cha-cha sans faiblir jusqu’aux premières lueurs de l’aube »

L’auteur nous raconte dans cette biographie ses désillusions, le point final d’une époque, donné lors de cette réunion de famille dans ce château de Champs de Bataille, aujourd’hui propriété du célèbre décorateur Jacques Garcia,  mais c’est aussi le récit  de ses très beaux souvenirs, sa rencontre à Florence avec celui qui lui enseignera la peinture, l’aventure dans ces lointaines contrées africaines et une belle histoire d’amour avec son mari Jean-Claude Simon, grand mathématicien.

Une vie à lire à l’ombre d’un magnolia en fleurs…

63ème édition, une institution à ne pas manquer, à la recherche du talent de demain … Une sélection de jeunes artistes ici pas d’intermédiaire et il est possible d’acquérir  une oeuvre en direct.

28 avril – 23 mai 2018

http://www.salondemontrouge.com/548-l-exposition-2018.htm

Salon de Montrouge

Environ deux cents lots d’archives, photographies vêtements, bijoux, la petite robe Givenchy… de l’actrice Audrey Hepburn, tous les lots certifiés par ses deux  fils.

2 au 9 mai 2018

https://onlineonly.christies.com/s/audrey-hepburn-personal-collection-part-iii/lots/1472?lang=en-US

N°24 – Audrey Hepburn dans Sabrina, 1954 – Paramount, vers 1953
Vente Christies
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