Journal des enchères
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Collection A – 150 oeuvres par Philippe Pasqua
Vente aux enchères à Drouot lundi 15 mai 2017
SVV FARRANDO
L’œuvre de Philippe PASQUA se caractérise par ses dimensions souvent monumentales et la représentation de corps et de visages à travers des gestes amples donnant à ses portraits une allure inachevée. Il s’intéresse à l’humain et aux différences. Il magnifie le handicap, l’obscénité et le sacré. L’ensemble proposé lors de cette vacation regroupe les thèmes récurrents de l’artiste : des détails anatomiques traités à la manière d’un portait, des images pornographiques retravaillées, des bébés potelés associés à des motifs religieux et pornographiques. Puis, on y retrouve les techniques que ce peintre – compositeur – a l’habitude d’employer pour réaliser ou revenir sur ses travaux : peinture à l’huile, gouache, stylo, crayon, impressions ou photographies agrémentées de collage ou de rehauts de peinture.
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RESULTAT (frais inclus) : 787199 €
Ossip ZADKINE (Smolensk 1890 – Paris 1967)
Vente aux enchères par Etude MILLON du 29 mars 2017 – Drouot 9 rue Drouot 75009 Paris. http://www.millon.com/index.jsp
Tête d’homme, Bouddha, 1919 Sculpture en bois doré sur un socle en pierre Tête : 54 cm Socle : 37 cm Hauteur totale : 91 cm environ
Porte sur le socle l’inscription autographe au crayon Zadkine
Provenance: Collection Marquise de Brantes Toujours resté dans la famille, par voie de succession
Expositions:
Atelier du sculpteur, 35 Rue Rousselet, Paris, 16 mai -2 juin 1920, n°22
Salon d’Automne, Paris, 1920, n°2660
Exposition Zadkine, Palais des Beaux Arts, Bruxelles, janvier 1933, n° 33 (daté 1922, sic )Bibliographie:
Album van der Wal, photographie n° 58
Valori plastici, Rome, 2 ème année, n° 2, 1920
Maurice Raynal, Ossip Zadkine, Valori Plastici, Rome, 1921, planche 29 (daté 1914, sic )
Maurice Raynal, Ossip Zadkine, Valori Plastici, Rome, 1924, planche 2
Ionel Jianou, Zadkine l’artiste et le poète, 1979, n° 74, daté 1920
Sylvain Lecombre, Ossip Zadkine, L’œuvre sculpté, Paris Musées, 1994, n° 72, reproduit page 116Une Lettre d’Ossip Zadkine à Madame la marquise de Brantes sera remise à l’acquéreur
300 000 – 400 000 €
A voir les montants de la cheminée qui se trouvent au musée Zadkine et qui ont la même provenance (Marquise de Brantes)
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Une vente aux enchères : DE LA BOXE, ETC … Collection Eduardo Arroyo – 22 octobre 2015 – PIASA
Eduardo Arroyo, né en 1937 à Madrid, est l’un des principaux artistes de la Figuration Narrative.
«La boxe, c’est la littérature faite avec de la sueur, des larmes et du sang»
« J’ai inventé un lutteur que j’ai baptisé Faust King Kong. Comme pour tous les hommes forts, les coutures de ses vêtements explosent. »
Edouard Arroyo
Exposition publique :
Lundi 19 octobre 2015 de 10 à 18 heures
Mardi 20 octobre 2015 de 10 à 19 heures
Mercredi 21 octobre 2015 de 10 à 19 heures
Jeudi 22 octobre 2015 de 10 à 12 heures
Piasa, vente du 22 octobre 2015 à 15h
118 rue du Fg Saint Honoré – 75008 Paris
RESULTATS VENTE ARROYO – PIASA – 22/10/2015
Georges NOËL (1924-2010) (quelques résultats de ventes)
Collections du Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris. Exposition « La traversée des signes ». 22/01 au 3/05 2015. Les « Palimpsestes », l’écriture inventée de Georges Noël.
http://www.cornettedesaintcyr.fr/html/index.jsp?id=17540&lng=fr&npp=10000
Vente Cornette de Saint Cyr du 27/10/2013 : N°120-9643 € 121-3346€ 122- 123-6435€ 124-16732€ ; 125- 1158 €;
126- 2059 €; 127-2831€
Bonnard : collection Antoine Terrasse – Vente du 29 mars 2015 par Me Osenat :
http://osenat.fr/html/resultats.jsp?id=21947
Catalogue vente coll. Antoine Terrasse du 29 mars 2015 : http://asp.zone-secure.net/v2/index.jsp?id=2637/4313/53767&lng=fr
Très beau résultat pour le n°101 : Gustave Le Gray et Auguste Mestral « Gustave Le Gray posant dans le cloître de l’église abbatiale Sainte Marie d’Arles sur Tech 1851 : adjugé : 500500€
(durant la Mission héliographique) Épreuve non montée, sur papier salé d’après un négatif papier 33,9 x 24,4 cm (la vue), 35 x 25,4 cm (l’épreuve avec marges) Numéro 540 dans le négatif, coin supérieur droit, traces des pinces et des limites du «papier-glace» destiné à garantir la planéité du négatif et de la feuille de l’épreuve Note: Dans cet autoportrait, Le Gray joue de l’opposition patrimoine/modernité, en se plaçant en costume de ville (avec guêtres!) sous des arcades gothiques. La composition, tout en dialogue d’aplats sombres et de touches de lumière, s’affranchit des recommandations de la commande publique et de ses exigences informatives, pour une parenthèse intime. Le parti-pris d’enfouir son visage dans l’ombre, transforme l’auteur (malgré tout reconnaissable) en un personnage sans identité, type de dandy générique, qui témoigne des mutations de son temps. Seule épreuve connue
Collection de Monsieur et Madame X
Jeudi 19 mars 2015 à 14h00
Drouot-Richelieu – Salles 5 et 6
PIERRE BERGE – Une histoire particulière de la photographie – Collection de Monsieur et Madame X – Paris – Drouot, Salles 5 et 6 à 14h
341 numéros | 1445 photographies | 138 photographes | 95 photographes du XIXe siècle | 43 photographes du XXe siècle | 80 photographies inédites, | 141 photographies jamais présentées en vente publique | 41 pièces prêtées pour des expositions institutionnelles | 1976, premier achat de photographies.
TEl Eric Masquellier 33 (0) 1 49 49 90 31.
Des images de l’école française primitive avec les calotypes.
Charles Nègre n° 78 à 80 et 108 à 120 entre autres 117 et 118 « Grasse » vers 1852 est : 40/50000€ chaque
Gustave Le Gray (1820-1884) voir le n°34 « Groupe de personnes au pied d’un chêne, forêt de Fontainebleau » est. 60/80000€ et les n° 33, 35 , 36, 38, 40 à 46.
Des portraits de G. Courbet par Victor Laisne (122) , de Victor Hugo par Auguste Vacquerie vers 1853 (94)…
N°29 – Le très rare portrait de M. Huet par Jacque-Louis Mandé DAGUERRE (1787-1851) daguerréotype de 1837. est : 600000 à 800000 €
270 et 271 Eugène ATGET « Autobus de la ligne A E Opéra » vers 1820 est 15/20000€ chaque :
N°273 – Quatre photogrammes de fleurs vers 1925 est : 25 à 30000€
Sans oublier MAN RAY, Sherril SCHELL (1877-1964) « New-York », (292 )MOÏ VER (1904- 1995) …
N° 297. Constantin BRANCUSI « Autoportrait avec sa chienne Polaire dans l’atelier » est 10/12000€ – Adjugé : 11592€
N°314. Edward WESTON (1886-1958) « Nude on sand, Oceano » 1936 est : 5/6000 € – adjugé : 4894€
Pierre Bergé et associés : http://asp.zone-secure.net/v2/index.jsp?id=2637/4688/52833&lng=fr
mardi 17 mars à 14h
Delorme & Collin du Bocage / tel : 0158183905
Atelier Gilbert Poillerat, l’artiste et les archives : salle 8 à Drouot, 9 rue Drouot – 75009 Paris
http://catalogue.drouot.com/index.jsp?id=21158&lng=fr
20 mars 2015
AGUTTES tel : 01 47 45 55 55: Vente Art Déco du XXe siècle / Drouot salles 1 & 7 à 14h
http://asp.zone-secure.net/v2/index.jsp?id=2637/5748/54117&lng=fr
Vente aux enchères Osenat – 16/11/2014
Enchère record ! Bicorne de Napoléon N°89 adjugé : 1 500 000 €
Préface du catalogue par Jean tuLard de l’Académie des Sciences morales et politiques.
Le destin des grimaldi a été lié à celui de napoléon. Les premiers échos de la Révolution n’arrivèrent que lentement et de façon assourdie sur le rocher de Monaco. Puis le Prince Honoré III vit disparaître ses revenus féodaux tandis que son territoire était occupé par le Général Anselme en décembre 1792. L’annexion à la France suivit. Pire : Monaco changea son nom pour celui de Fort-Hercule, le 15 octobre 1793. Honoré III n’était plus le citoyen Grimaldi ; il fut même incarcéré et n’échappa que de peu à la guillotine. Il mourut en 1795. C’est dire avec quel enthousiasme fut accueilli à Monaco l’avènement de Bonaparte qui mettait fi n à une révolution jugée spoliatrice. On retrouve les Grimaldi sur les champs de bataille de l’Empire. Honoré-Gabriel, fi ls d’Honoré IV, fi t ses débuts, en décembre 1800, à Hohenlinden où il fut grièvement blessé. En 1806, il entrait dans Berlin puis se lançait avec ses dragons à la poursuite des Prussiens. La Légion d’Honneur récompensa ses exploits. Il était à Eylau puis à Varsovie comme aidede-camp de Murat. Enfi n il devenait écuyer de l’Impératrice Joséphine par décret du 7 juin 1809. Son frère puîné Florestan participera à la Campagne de Russie où il fut fait prisonnier. Le 30 mars 1814, le premier traité de Paris rétablissait la principauté de Monaco. Les Grimaldi n’en avaient pas fi ni avec Napoléon. En mars 1815, quand l’Empereur, de retour de l’Ile d’Elbe, débarqua à Golfe Juan, la première personnalité qu’il rencontra fut le Prince Honoré- Gabriel. Le vol de l’Aigle débutait sous le patronage de la maison Monaco. C’est en souvenir de ces évènements que le Prince Louis II, qui s’illustra lui-même au Chemin des Dames, arrière grand-père de S.A.S le Prince Albert, avait constitué une collection autour de l’épopée napoléonienne dont il fi t un musée. On pouvait y voir l’un des rares exemplaires authentiques du fameux « petit chapeau » de Napoléon en feutre noir, les chaussons de baptême en satin blanc du Roi de Rome et de nombreux souvenirs de la Grande Armée où s’étaient illustrés ses ancêtres. Est également présente Stéphanie de Beauharnais qui fi gure dans l’arbre généalogique des Grimaldi et qui était peut- être la mère de ce mystérieux Gaspard Hauser assassiné dans des conditions étranges en 1834. Au moment où va s’achever en 2015, avec l’anniversaire de Waterloo, le cycle des commémorations napoléoniennes commencé en 1969, sous la coupole de l’Institut de France, pour le bicentenaire de la naissance de Napoléon, cette mise aux enchères de la prestigieuse collection du Prince Louis II marque l’intérêt jamais démenti pour l’histoire du Consulat et de l’Empire à travers les passions qu’elle ne manquera pas de susciter. C’est un autre aspect d’une légende née en 1769 et qui n’a pas fi ni de faire rêver.
ANDRÉ LANSKOY (1902-1976)