Automne à New-York

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Les premiers jours d’Octobre à New-York sont fantastiques, la chaleur estivale disparait enfin, le parc se pare de ses plus belles couleurs; la ville est calme; de nouvelles expositions annoncent l’effervescence à venir de Novembre, des foires et des “auctions ». Cette année est davantage réjouissante car nous attendons tous avec impatience la réouverture du MoMa fermé tout l’été.


A voir à Chelsea, 

Le nouvel espace de la Galerie Pace expose David Hockney & Loie Hollowell 

540 West 25th Street,

L’exposition est amusante et rafraichissante! Hockney s’amuse a peindre la “Normandie” ou la “Normandy” (dit avec l’accent américain!) 

On reconnait nos jolies bâtisses normandes, beaucoup de verdures et des automobiles; ne serait-ce pas un peu cliché ? 

Le but de notre voyage n’est néanmoins pas motivé par la visite de cette petite exposition mais principalement par l’envie de découvrir le nouvel espace de la Galerie Pace ou centre commercial d’art? L’espace est gigantesque, il comprend 8 étages. Personnellement, je trouve que la taille et la disposition de cet espace le rendent impersonnel; nous ne savons pas très bien où nous nous trouvons, dans un musée ? dans un Mall? Cela n’a cependant aucun impact sur la qualité des oeuvres exposées. L’exposition de Loie Hollowell est surprenante de beauté, l’exploration de ces formes a atteint un point culminant, l’association de couleurs est époustouflantes et le nouveau travail sur la matière par ajout de pièces en relief et de sable, sublime. Cela met en valeur l’identité de son travail. L’artiste américaine semble ici complètement immergée dans sa pratique qui lui ait totalement propre. 

Lucas ArrudaDeserto-Modelo chez David Zwirner 

525 West 19th Street 

Petit format et immensité. 

La contemplation de ces oeuvres de petite taille peut être comparé à un voyage surprenant; la peinture a la faculté de nous immiscer complètement dans l’oeuvre; subitement nous faisons face à une immensité. Nous sommes transportés dans un univers sublimé; la trame réaliste – les paysages brésiliens terre natale de ce jeune artiste – se distinguent pleinement. On imagine l’humidité présente dans la forêt amazonienne et ses sons les plus divers. La présence d’infiniment petits coups de pinceaux donnent une puissance difficilement descriptible par le langage ; ses oeuvres sont captivantes et provoquent un réel effet sur le regardeur. 

Ed Clark chez Hauser & Wirth

548 West 22nd Street 

Sublime! Captivant! Déroutant! Il s’agit de la première exposition de l’artiste avec Hauser. 

Les oeuvres exposées sont des oeuvres des années 2000-2013, certains les qualifient de “compositions énigmatiques”. 

Ed Clark / Hauser & Wirth

J’adore regarder leur texture en détail, je m’amuse à deviner ses techniques. On distingue des présence arbitraires de scotch, décollé parfois ou encore présent, un cheveu est aussi coincé dans une des taches de couleur. Ces oeuvres sont très prenantes, l’association des couleurs est fantastique. Ce qui est frappant c’est que ces oeuvres riment avec douceur mais simultanément avec puissance;  on pourrait presque parler d’agressivité. Le fait que les toiles soient brutes participe énormément à leur force; force libératrice entreprise par l’artiste qui dans cette série se détache complément de ses compositions horizontales; le pinceau ne suit plus un sens mais s’exprime dans plusieurs directions. 

Richard Serra, Reverse Curve chez Gagosian 

522 West 21st Street

Comment parler de cette installation monumentale? Les installations de Richard Serra sont souvent époustouflantes; celle-ci est “monumentalement” époustouflante. On s’interroge alors entre la limite entre art et construction; question courante plus habituellement au sujet de l’art et le design ou l’art et la mode. Nous sommes complètement captivés par cette unique pièce; bien que notre esprit soit davantage occupé par de nombreuses questions techniques. Comment cette oeuvre a t’elle était transportée? Comment tient-elle? 

Les courbes sont parfaites, tout semble si fluide alors que la matière est si brute. Un silence règne dans cette galerie; cette oeuvre sembler imposer le silence 

Sew your Soul au Rockefeller Center. 


New York n’arrêtera jamais de nous surprendre. L’artiste Lucy Sparrow avec le soutien de Art Production Fund a ouvert un delicatessen temporaire où les New-Yorkais, pas qu’eux d’ailleurs, peuvent s’approvisionner en fruits de mer, en bagels, en sushi, en cupcakes, viande et veggies, mais en peluche !

En 2017, sa Bodega sur la hight line avait eu un succès immense; elle avait été dévalisée dès son ouverture. 
Cette fois-ci, il n’y a pas eu de pénuries ! 


https://www.google.fr/amp/s/news.artnet.com/exhibitions/lucy-sparrow-rockefeller-center-1666675/amp-page

ChaCha Matcha

ChaCha Matcha

Pour une pause énergisante, c’est chez ChaCha Matcha qu’il faut s’arrêter pour prendre un Matcha au Oat Milk.. le melange de l’avoine et du Matcha est d’une incroyable douceur!
Vous avez dit lait d’avoine ?? Oui ! 
Mode, mode, mode… sommes nous bêtes à manger du foin ? 

C’est dynamisant et amusant. Ce café est eco-friendly; aucun des contenants ne sont en plastiques. On aime autant celui de Soho que de Nolita ou de Broadway.

Love you so matcha !  https://chachamatcha.com

Emilie Renault

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