D’Days 2016
Festival Design 2016 sous le thème de la R/Evolution
30 mai – 5 juin
Quel bel écrin pour accueillir le festival du design, ce musée des Arts Décoratifs, certes la visite commence sous des trombes d’eau, et malheureusement impossible de profiter des installations dans les jardins qui seront à voir une prochaine fois, une fin de mois de mai bien grise… mais oublions !

Et pour commencer voici “l’architecture du vide” le projet de l’Ecole Camondo qui devant le grand escalier s’approprie l’espace et construit une sorte de grand “Mikado” ..

“Dune” ©Thegazeofaparisienne
Un peu plus loin je m’amuse dans ce champ de bâtons interactifs qui s’éclairent à notre passage, une création poétique de Dan Roosegarde passionné par la lumière. L’exposition Luminor est le résultat de ses recherches sur les relations entre l’homme, l’espace, le mouvement et la lumière.

C’est un peu un jeu de piste ce parcours D’Days. Au 2e étage Ta¨wan est à l’honneur, et je découvre l’art du papier pratiqué par ces artisans et artistes et décliné sous toutes les formes, de l’objet usuel à l’imaginaire. C’est d’abord la maison Joss House toute en papier multicolore construite par Xu-Pei Zhang et sa famille. Juste à côté se trouve le monde fantastique de Hsin-Fu Hung avec un immense aquarium dans lequel des poissons en papier blanc semblent nager paisiblement entourés de dragon et autres animaux.

Promenade au 4e étage et je regarde avec plaisir le design des mobiliers XVIIIe et XIXe siècles qui défilent devant mes yeux, des bronzes, des commodes, un surtout de table, des tables rafraîchissoir, des tapis…

Fauteuils XVIIIe siècle
©Thegazeofaparisienne
Puis rendez-vous en enfance en Norvège chez Stokke qui a imaginé une chaise Tripp Trapp géante qu’il a placé face à une autre chaise usuelle, le tout à l’échelle de l’enfant, je ne résiste pas et teste cette chaise, et comprendre un peu le bien-être du tout petit ! A près avoir été exposée à New York au MoMA en 2012, c’est au tour d’un musée parisien de l’accueillir.

Passage par “La Nature des choses” le retour à la nature de François Azambourg qui nous montre le résultat de sa résidence à la Villa Kujoyama (Japon), ce sont ses recherches sur l’arbre. “Il explore les nouveaux langages du bois”. Il est entouré de Fuku Fukumoto qui présente ses porcelaines sous le thème “Yuragi” qui exprime à la fois la rigueur et le hasard. Et enfin Architect Taitan, Taitan signifie “La marmite” qui a créé un mobilier Inner Space inspiré par les pavillons de thé “Un fragment de cosmos”.

“La nature des choses” ©Thegazeofaparisienne
Ensuite je m’arrête devant les créations de Peri’Fabrique, l’initiative intéressante soutenue par la Fondation Bettencourt Schueller et le territoire Est Ensemble, cette fois-ci l’artisan choisit le designer avec qui il a envie de créer, à vous de découvrir ..

Puis je participe à l’expérience que présente Loevé Saint-Ourens, un meuble composé de nombreuses alvéoles, chacune d’elle a un rôle, elles peuvent être enceinte, projecteur, tableau, ou aussi délivrer des odeurs…

Le festival du design c’est aussi les parcours de la Rue du Bac et du Marais,.
Ou pourquoi pas l’exposition Pierre Paulin à Pompidou
Ou encore les tapisseries de Jean Lurçat aux Gobelins mises en scène de l’architecte Jean-Michel Willemotte qui a recréé l’ambiance de la maison de l’artiste.

Et pour terminer une soirée au Musée de la Chasse et de la Nature, pour voir le samouraï de José Lévy, nouvelle sculpture-lanterne qui s’élève majestueux dans la cour de l’Hôtel Guénégaud. Il est le symbole de la réouverture de la villa Kujoyama à Kyoto qui s’inspire de la Villa Médicis.

Musée de la Chasse et de la Nature ©Thegazeofaparisienne
Florence Briat Soulie
Jean Lurçat – Galerie des Gobelins


Un commentaire
agnesbitton
Trop jolie photo! Merci Florence!
Envoyé de mon iPhone