Pierre Soulages à Martigny, une Rétrospective

Peinture 260 × 202 cm, 19 juin 1963
Huile sur toile
Collection Centre Pompidou, Paris. Musée national d’art moderne. Centre de création industrielle
Les expositions de la Fondation Gianadda sont à la fois puissantes et intimes. J’ai toujours été frappée par la force des œuvres de Pierre Soulages, jamais je n’avais eu la chance d’en voir autant. Ce rassemblement d’oeuvres datées de 1948 à 2002, permet de comprendre l’évolution de son travail, bien que l’exposition comprenne qu’une trentaine d’oeuvres ( seize peintures dont deux goudrons sur verre, trois brous de noix et cinq dessins).
Je suis davantage marquée par les œuvres des années 50, notamment les brou de noix sur papier – technique très innovatrice pour l’époque. J’aime la puissance de cette touche relativement fluide. La puissance réside dans la tonalité chromatique permise par ce matériau traditionnellement utilisé en menuiserie et ébénisterie. C’est une des premières oeuvres de l’exposition (1948) organisée de manière chronologique.
J’adore également les œuvres effectuées avec du goudron sur du verre (1948). Uniquement 2 œuvres explorant cette technique existent. À nouveau, l’artiste explore les oppositions lumineuses; son œuvre repose sur le contraste.

Collection Centre Pompidou, Paris. Musée national d’art moderne. Centre de création industrielle
Je suis frappée par un triptyque monumental datant de 1999, aujourd’hui dans une collection particulière de Lausanne. Je suis fascinée par sa simplicité tellement envoûtante.
C’est une très belle exposition, bien documentée; la deuxième partie regroupe des photographies de l’artiste. J’aime la présence d’un caillou sur le sol devant la porte de son atelier indiquant qu’il est en train de travailler. Je me réjouis de me rendre à Rodez!
Emilie Renault


Un commentaire
sady ramirez
Enorme Peintre merci pour le Noir
SOTELO
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