Paul and the chocolate factory à l’Hôtel de la Monnaie
Ce soir je suis très heureuse car je réalise que Paris a toujours ce désir artistique et cette fantaisie qui lui permettent d’accueillir Paul Mac Carthy et de lui offrir ses merveilles comme la Place Vendôme et l’Hotel de la Monnaie. Dommage l’étroitesse d’esprit de l’artiste a détruit en partie le conte, mais à Paris tout est possible, la beauté des lieux, les grands lustres qui illuminent la Seine que cachent la fureur de l’artiste qui s’est autocensuré. L’agression dont il a été la victime est bien évidemment condamnable.
L’odeur du chocolat nous attire dans ce bel escalier agrémenté de sculptures multicolores gonflées à bloc et comme Charlie dans le roman de Roald Dahl nous partons munis non pas du ticket d’or mais de notre monnaie d’or.
Des elfes à têtes blondes et tenues rouges s’activent auprès des machines qui tournent et nous fabriquent ces milliers de nains en chocolat qui sont ensuite posés sur des rayonnages multipliés à l’infini par des miroirs omniprésents.
Mac Carthy a même prévu des chambres, car comme les princes autrefois, il veut y vivre, son portrait est partout et est diffusé à grande échelle.
Dommage que les murs soient envahis de ses grossièretés, son conformisme et sa rancoeur déçoivent, nous attendions plus de folie de sa part. Mais peut-être lui manquent-elles cette audace et cette grande liberté parisiennes? Comme me le dit une de mes amies : “Je ne comprends pas un artiste contestataire qui ne tolère pas la contestation” Florence Briat-Soulié
Monnaie de Paris
11 quai de Conti
75008 Paris
Chocolate Factory du 25 septembre 2014 au 4 janvier 2015.


Un commentaire
Caroline d'Esneval
L’art ne se réduit pas à la provocation triviale…. il faut une grande dose de génie et d’inventivité- de la vraie création en fait!! Dommage ….
Caroline