Paris + au pas de course…
Pour sa 2e édition, Caroline et moi nous ne sommes pas déçues, tant de choses à regarder, les incontournables galeries mastodontes habituelles et les stars du marché de l’art côté Ecole Militaire, et côté Tour Eiffel les galeries émergentes.

A l’unanimité, on adore William Kentridge, l’artiste sud-africain, la première oeuvre qui nous arrête toutes les deux est de lui et me rappelle cette soirée au théâtre du Châtelet, Waiting for the Sibyl, théâtre, littérature, danse, musique et cinéma étaient réunis pour une oeuvre d’art inoubliable. (cf article précédent)

Nous sommes à l’heure de Niki de Saint Phalle, une oeuvre qui vit au rythme des aiguilles de cette horloge, elle est accrochée évidemment, à côté d’une installation de Jean Tinguely.

Mark Rothko, l’oeuvre la plus chère de Paris +, j’ai cru entendre 40 millions… Impatiente de voir les oeuvres de l’artiste américain à la Fondation Louis Vuitton.

Plus raisonnable, galerie Templon, un diptyque d’Abdelkader Benchama, en couleurs, arbres et calligraphie s’entrecroisent.

Avec toute cette effervescence, difficile de tout voir et au hasard de cette promenade, au détour d’une allée, apparait à mes yeux, une toute petite sculpture d’un grand artiste italien Lucio Fontana.


Aléa des accrochages, deux galeries donnent le ton avec la corrida goyesque de Miquel Barceló face à une photo de Pilar Albarracín qui se met en scène et porte la culotte du Torrero.

A suivre Nicolas Party, jeune artiste suisse star, aux enchères records, qui a choisi la fragilité du pastel pour ses paysages et portraits.

Valeur sûre, c’est au tour de l’allemand Markus Lüpertz de nous plaire, je me souviens de cette sublime rétrospective du musée d’art moderne de Paris, j’aime cet artiste à la fois peintre et sculpteur, ses peintures qui s’étendent sur les cadres. (cf article précédent). Dans cette même galerie allemande Michael Werner, je découvre le service de porcelaine enchaîné de Issy Wood également présente dans une autre galerie.En ce moment on peut voir une exposition qui lui est consacrée à Lafayette Anticipations “Study For No” jusqu’au 7 janvier 2024.

Un peu plus loin, je m’arrête sur les broderies de Sylvie Selig, vue à la Biennale de Lyon, l’artiste dessine, peint ou brode ce monde fantastique qui l’inspire.


Elladj Lincy Deloumeaux, est un artiste guadeloupéen, il sort à peine des Beaux-Arts de Paris et est déjà très demandé, ce solo show est le résultat de sa production lors de sa résidence en Côte d’Ivoire. L’artiste aime utiliser toutes sortes de matériaux, la dentelle, le bois, les associations entre peinture et techniques où comme ici, les peintures sont incluses dans ce paravent.

Galerie Mennour, Ugo Rondinone, vu en Suisse il y a peu de temps pour sa carte blanche au musée d’Art et d’Histoire de Genève, l’artiste signait son catalogue de l’exposition du Petit Palais ce vendredi à la galerie Mennour en compagnie de Mohamed Bourouissa, présent également pour la sortie du sien aux éditions Dilecta. (cf article précédent)

Toujours Galerie Mennour, la sculpture de Alicja Kwade, l’année dernière pour Paris +, elle nous avait époustouflée place Vendôme. (cf article précédent)


Unique. Galerie Mennour.
Ne pas rater l’incontournable Michelangelo Pistoletto qui sévit aux côtés de Daniel Buren au Palais d’Iéna, dans la sublime salle hypostyle de l’architecte Auguste Perret qu’ils ont investi totalement. Évènement hors les murs qui vaut le détour à découvrir jusqu’au 29 octobre 2023 !

Tiens ! un artiste fasciné par des allumettes, cela ne vous rappelle-t-il pas quelque chose ?


Encore ce week-end pour visiter PARIS + au Grand Palais éphémère.
Samedi 21 octobre, de 11 heures à 20 heures
Dimanche 22 octobre, de 11 heures à 19 heures
Adresse
Grand Palais Éphémère
2 place Joffre
75007, Paris

