Welcome, Art Paris 2022

Welcome, Art Paris, face à la Tour Eiffel, nous sommes accueillies par toutes ces couleurs de Sheila Hicks qui donne le ton à cette nouvelle édition, galerie Claude Bernard. L’artiste, ancienne élève de Josef Abers, tisse, noue, enveloppe la laine, le coton, inlassablement. Ses coussins s’empilent, s’accrochent, s’étalent selon ses désirs, une oeuvre aux accents précolombiens qui vit, bouge au gré du temps. (voir article précédent)

^{Sheila Hicks Welcome Wildfire 2021-22 Fibre synth coton Diam : 55 cm / Galerie Claude Bernard}

Des oeuvres dans tous les sens des thématiques de cette année Histoires naturelles. Un regard sur la scène française et Art & environnement initiées par les deux commissaires d’expositions invités, Alfred Pacquement et Alice Audouin.

Des artistes engagés comme Fabrice Hyber qui vient d’inaugurer son installation dans les jardins du Palais Royal à l’occasion des 30 ans de l’homme de Bessines reproduit sans limite de nombre à travers le monde et est porteur d’un message sur les enjeux écologiques, on le retrouve galerie Obadia.

Galerie Templon, Prune Noury et son très bel arbre en cordes de bronze qui se déploient sur la paroi du stand.

La nature toujours, Galerie Mitterrand, avec l’herbier de Anne et Patrick Poirier. (voir article précédent)

^{MICHEL PAYSANT- Dela série Nouvelle nature – Calligraphie réalisée en eyetracking et robotique. encre sur crayon – Chaque 70 X 100 cm – Ullens Foundation}

^{MICHEL PAYSANT- Dela série Nouvelle nature – Calligraphie réalisée en eyetracking et robotique. encre sur crayon – Chaque 70 X 100 cm – Ullens Foundation}

La nature et les nouvelles technologies, avec les oeuvres de Michel Paysant qui dessine avec ses yeux sur ces grandes feuilles à l’aide d’un robot qui comprend les mouvements du regard de l’artiste et les interprète précisément.

Regarder c’est tout ce que nous avons à faire , sous le néon rose de la galerie Hélène Bailly “Look at me” les yeux des modèles de Bernard Buffet et de Francis Picabia semblent dire la même chose. Le portrait d’Olga Picabia, cache un secret celui d’un double portrait pivotant qui découvre un portrait de Gala Dali.

Rencontre avec le peintre Rakajoo, stand de la galerie Danysz, l’artiste sort de l’école d’art et image, Kourtrajmé, fondée par JR en 2019. Il s’inspire de Paris et ses artistes, notamment le Paris de Toulouse Lautrec et du Moulin Rouge.

Galerie Jacques Bailly, une encre d’Olivier Debré me ravit, sur ce même stand on peut voir une grande toile issue de son travail pour les rideaux de scène des opéras de Hongkong (1989) et celui de Shanghai (1998).

Galerie Praz Delavallade, c’est au tour des toiles de Pauline Bazignan, ses coulures magiques et ses intérieurs en porcelaine parés de ses réparations à l’émail sur lesquelles elle applique de l’or, en s’inspirant de la technique ancestrale japonaise le Kintsugi. (voir article précédent)

Elias Crespin nous enchante toujours avec ses mobiles qui dansent inlassablement dans la galerie Denise René, spécialisée depuis toujours dans l’art cinétique, on y retrouve des anciennes éditions de Julio Le Parc réalisées par la galerie. (voir article précédent)

Galerie Dutko, je découvre une toile de Georges Noël, l’artiste a eu une exposition « La traversée des signes » en 2015 au Musée d’Art Moderne. Ses oeuvres sont ornées de ses « Palimpsestes », l’écriture qu’il a inventée.

Il vous reste encore quelques heures et une journée pour profiter de toutes ces belles oeuvres réunies sur le Champ de Mars face à la Tour Eiffel pour ART PARIS. N’hésitez pas, très belle idée pour ce week-end.

Florence Briat Soulié